chronique d'album : Miley Cyrus se cherche désespérément sur Bangerz
Icône de la série Hannah Montana, et adolescente modèle aux valeurs puritaines qui faisait la fierté du club Disney, Miley Cyrus avait jusque là une image de fille sage et lisse. Mais désormais, c'est de l'histoire ancienne ! La nouvelle Miley se la joue vulgaire, déjantée et provocatrice. Son attitude sexuelle en a dérouté (et choqué) plus d'un cette année. Mais pour le moment, les chiffres de vente prouve que ce virage trash s’avère payant. Mais à trop vouloir imiter ses consoeurs Rihanna, Madonna et Britney Spears, Miley Cyrus se perd. Malgré l'efficacité des 2 premiers singles (We can't stop et Wrecking ball), Bangerz, 5ème album de Miley, révèle une qualité médiocre. Un comble lorsque l'on sait que la jeune artiste souhaitait que cet album deviennent un classique comme "Bad" de Michael Jackson. Mais là, entre la country de mauvaise qualité (4x4 feat Nelly), le Hip Hop déstructuré (SMS, pourtant en duo avec Britney Spears) et les textes peu recherchés (soirée, fêtes, alcool, amour), Miley Cyrus ne convainc pas vraiment. Et la voix, bien trop retouchée, perd en authenticité. Au final, seule la puissante ballade "Wrecking ball" révèle la puissance et l'intensité de la voix de l'interprète, preuve que cette dernière a du talent. Mais un talent mal exploité et peu mis en valeur sur Bangerz. Dommage, on était en droit d'en attendre un peu plus qualitativement parlant, au vu du battage médiatique autours de ce come back...